De la déception amicale
La couvade nous ramène souvent à des articles bisounours et autres fleurs bleues, cette fois-ci, ce sera plutôt gorge serrée et ventre noué.
Il y a des périodes, comme celle que je traverse en ce moment, où les hormones jouent au flipper. Cela nous rend parfois dingue. Ma grossesse est-elle responsable de mes maux ? (Nan j'parle pas des remontées acides et autres supplices de la maman en devenir, je vous passerai là les détails.)
La déception amicale. Celle qui s'insinue et qui fait mal. Celle qu'on aimerait laisser de côté, se remémorant qu'il faut se contenter du meilleur de chacun... Celle que l'on contre en justifiant les actes des uns. Celle que l'on justifie en y opposant nos propres erreurs.
Mais ce coup-ci, j'ai beau réfléchir, j'ai l'impression d'être clean. Mais à encore y réfléchir, je crois que je préférerai être moi-même responsable de mes maux, plutôt qu'on me les fasse subir. Des amitiés, on en a des tas. Des vraies, beaucoup moins. J'ai toujours fait la part des choses entre amis, connaissances, copains...
Il y a des amis qui blessent... Il y a des Amis qui font mal. Oh certainement sans le vouloir, inconsciemment. Ou pas. Là n'est pas la question. Mais le résultat, lui, est le même.
Se sentir oubliée, mise de côté. Pire, ne pas être dans du donnant-donnant. Un échange à sens unique. Peut-être suis-je trop exigeante ?
Ca se bouscule dans ma tête et dans mon coeur.
Mon problème dans tout cela, c'est que j'ai beau me dire qu'il faut que je me concentre sur le meilleur de ceux qui m'entourent et que j'oublie le reste, je suis tellement entière, que je sais que je n'oublierai pas et que, par conséquent, je n'aurai plus envie de donner autant.
Sale caractère va-t'on dire... Certainement, je le reconnais. Je suis consciente de tout un tas de choses, j'évolue, je grandis, mais personne ne pourra jamais me changer profondément.
Ce matin j'ai mal à mes tripes, et cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps de venir m'épancher par ici.
Allez je rentre dans mon trou de souris. La bise les amies.
PS : photo qui n'a rien à voir avec le shmilblick, mais au moins avec eux, je ne suis jamais déçue.